Grand passionné d’informatique, une passion dont il a fait un métier, Eric Fallet l’est tout autant de running, et de sport plus globalement. Développeur Full Stack de profession, Eric Fallet a commencé à courir très jeune par passion pour le sport et pour suivre l’exemple de son père, puis adulte pour pallier la sédentarité inhérente à son activité. Très vite, il devient accro, allant jusqu’à courir le célèbre marathon de New York !
La course à pied, un mode de vie
Plus qu’un sport, le running est un mode de vie pour Eric Fallet. Le jeune développeur Full Stack est tombé dans la marmite de la course à pied (si on peut se permettre l’expression) très jeune, initié par son père, lui-même coureur amateur à ses temps perdus et ayant participé à plusieurs marathons en France. Durant son enfance, Eric Fallet ne manquait pas un entraînement avec son père, en le suivant souvent à vélo lors de ses escapades running. Il gardera de ses sorties un souvenir gravé à jamais dans sa mémoire.
Pour Eric Fallet, le running est aujourd’hui une seconde nature, bien qu’il s’en soit éloigné quelques années pour se consacrer à son autre passion, l’informatique, un domaine « jaloux » qui ne tolère aucun concurrent. Ce n’est qu’après avoir obtenu son MBA qu’Eric Fallet reprend peu à peu le chemin de l’entraînement. Entre temps, il suit les performances de ses coureurs favoris, ne rate aucun match du PSG, et trouve le temps de suivre ça et là les matchs des Los Angeles Lakers. Eric Fallet revient donc à sa passion première, la course à pied. Une décision dictée non seulement par l’amour pour le running et le sport plus généralement, mais aussi par la sédentarité que lui impose son activité professionnelle. Sans surprise, il a un peu de mal à retrouver son rythme, mais cela ne le décourage pas pour autant. Eric Fallet persévère, insiste. Chaque dimanche, il s’entraîne avec des collègues de travail, auxquels il a transmis la passion du running.
Au fil des entraînements, Eric Fallet retrouve un esprit de compétition qu’il pensait perdu. Il éprouve alors le besoin de se mesurer à d’autres coureurs, et multiplie les participations aux courses amateurs, et va jusqu’à participer au marathon de Paris. Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, il plie bagages, direction les Etats-Unis, pour participer au célèbre mythique marathon de New York. Compétiteur dans l’âme, il se fixe pour objectif de terminer la course, coûte que coûte. Il réussit son pari en un temps plus qu’honorable pour l’amateur qu’il est.
La passion pour la course à pied et le sport, Eric Fallet s’attelle aujourd’hui à la transmettre aux jeunes générations. Avec un groupe d’amis eux-mêmes coureurs amateurs, il a monté une association qui vise à encourager les jeunes à pratiquer le sport de leur choix, tout en les initiant au codage et à l’univers informatique. Sans doute à cause de sa spécialisation, Eric Fallet adopte une approche scientifique de la pratique sportive, s’intéressant de prêt à l’optimisation des performances, notamment via le calcul de la VMA.
Calcul de la VMA, à quoi ça sert ?
La vitesse maximale aérobie, couramment appelée VMA, est l’un des indicateurs utilisés pour mesurer la performance dans le cadre du running. Son utilité ? Faire progresser le coureur. Concrètement, plus votre indice VMA est élevé, plus vous serez performant. Avant de vous expliquer plus en détail l’utilité de la VMA, un retour aux bases s’impose. Eric Fallet rappelle que les cellules de notre organisme consomment de l’oxygène, même lorsqu’elles sont au repos. La quantité d’oxygène dont ont besoin les cellules augmente avec l’effort. Cela dit, il existe un plafond de consommation de l’oxygène par les cellules. Au-delà de ce seuil, qu’on appelle VO2, la consommation ne progresse plus. Et c’est précisément le VO2 qui est associé à la VMA chez les coureurs.
Pour dire les choses simplement, la VMA désigne le rythme auquel vos cellules atteignent leur consommation maximale d’oxygène. Eric Fallet précise toutefois que même les runners confirmés n’arrivent pas à soutenir leur vitesse maximale aérobie plus de 8 minutes. Il existe donc ce qu’on appelle un « temps limite à VMA », qui sert de base de calcul pour déterminer l’intensité de l’effort à VMA. Vous l’aurez compris, la VMA est un indice pertinent pour évaluer l’endurance d’un coureur à pied. Souvent, elle est de 14 km/h chez les coureurs amateurs, et peut aller jusqu’à 24 km/h chez les sportifs de haut niveau.
Le syndrome de l’essuie-glace, « la maladie du coureur »
Si Eric Fallet s’intéresse autant à l’aspect scientifique de la pratique sportive, et plus particulièrement du running, c’est partiellement en raison des dangers potentiels que peut induire cette activité physique. L’un de ses dangers est très bien connu dans la communauté des runners. Il s’agit du syndrome de l’essuie-glace, communément appelé « maladie du coureur », qui se manifeste par une douleur intense au niveau du genou et qui peut perdurer pendant plusieurs mois.
Au-delà des coureurs à pied, le syndrome de l’essuie-glace peut aussi toucher les marcheurs et les cyclistes, mais plus rarement. Dans les rangs des runners, il s’agit d’une douleur commune, qui concerne près d’un coureur sur quatre. Concrètement, le syndrome de l’essuie-glace est une inflammation du muscle tenseur du fascia lata (TFL), caractérisé par une douleur du genou, et plus précisément du tenseur qui relie la face externe du genou à la hanche. La cause de ce syndrome tient au déplacement de ce tenseur pendant la course. Un déplacement d’avant en arrière sur la surface externe du tibia, à la manière d’un essuie-glace, qui a donné son nom au syndrome. La douleur apparaît dès lors qu le frottement se révèle trop important.
Justement, parlons de la douleur. Celle-ci peut être comparée à la douleur occasionnée par une brûlure, et intervient généralement après la course, et plus rarement pendant l’effort. La douleur est tellement importante qu’elle empêche le coureur de plier le genou, forçant le sportif à stopper son activité, souvent plusieurs mois. Heureusement, le syndrome de l’essuie-glace n’est pas une fatalité. Il peut en effet être traité chez un kinésithérapeute.