Récemment, une équipe de chirurgiens canadiens a mis en place un modèle IA qui sert à assister les chirurgiens dans leur travail, réduisant par la même occasion le risque d’incidents et d’erreurs opératoires.

D’après l’un des initiateurs du projet, le Dr Amin Madani, cet outil va permettre la démocratisation des soins chirurgicaux dans les quatre coins du globe. Dans une déclaration à CTV News, ce dernier a précisé : « C’est un système conçu pour aider les chirurgiens, comme une deuxième paire d’yeux ». Datawin nous en dit plus dans cet article.

Des soins chirurgicaux de meilleure qualité grâce à l’IA

A la base, ce modèle d’intelligence artificielle fût créé pour assister des interventions chirurgicales liées à la vésicule biliaire. D’habitude, cette opération commence par l’insertion d’une caméra qui affiche les vidéos et images de cette partie du corps sur un moniteur. Pour apprendre à son programme IA la réalisation de cette opération, l’équipe canadienne s’est reposée justement sur ces photos et vidéos.

Le résultat fut très probant. Les chirurgiens ont même pu distinguer grâce à ce programme les zones qui peuvent être facilement opérées, de celles qui peuvent présenter certains risques. Grâce à l’IA les chirurgiens ont donc gagné en précision. En réaction à cette découverte, Dr Madani a déclaré : « Si vous voulez, c’est un peu comme votre Google Maps quand vous conduisez, mais pour la chirurgie ».

Une démocratisation des soins chirurgicaux

Le modèle IA développé par les chirurgiens canadiens est toujours au stade prototype. Ce dernier n’a pas encore été testé dans les conditions réelles d’un bloc opératoire. C’est justement la prochaine étape que ses créateurs ambitionnent d’atteindre prochainement.

Mr Madani le confirme en disant : « Pour la mise en œuvre à grande échelle, nous avons encore du chemin à parcourir ». Il a ajouté que ce nouveau dispositif va permettre la démocratisation des soins chirurgicaux dans le monde entier, car ce sont les populations qui vivent dans des conditions difficiles qui ont le plus de mal à accéder à des soins de qualité.