Le 21 et 22 septembre 2021 s’est tenu la quatrième édition de l’Université annuelle, dédiée à l’autoconsommation photovoltaïque. Organisée par le syndicat de l’énergie solaire (Enerplan), cette manifestation était l’occasion de faire le point sur l’état des lieux de l’autoconsommation solaire en France ainsi que ses différentes perspectives. Sans plus tarder, voici un résumé complet de cette manifestation. Un résumé signé Open énergie.
Comment fonctionne l’autoconsommation solaire?
L’autoconsommation solaire fait référence à la production d’une énergie électrique suffisante à subvenir aux besoins énergétiques d’une habitation, d’un champ agricole, de locaux professionnels, etc., moyennant des panneaux solaires. Ce principe concerne toute personne morale ou physique qui arrive à produire et consommer sa propre énergie électrique.
Dans certains cas, des sociétés et des individus produisent même plus d’électricité qu’ils ne consomment. Le surplus qu’ils génèrent peut être vendu à d’autres organismes.
Autoconsommation solaire : une croissance notable
La dernière édition de l’Université annuelle de l’autoconsommation photovoltaïque a mis en lumière la progression notable qu’a connue ce segment. Une croissance que les experts qualifient de phénoménale. En 2021, ils sont environ 120 000 installations d’autoconsommation solaires individuelles à avoir été installées. Quatre ans auparavant, ce chiffre n’était que de 20 000.
Commentant ces résultats, Daniel Bour, le président du syndicat Enerplan a déclaré : « L’autoconsommation devient un pilier important dans le mix énergétique ».
Les participants à la conférence d’Enerplan ont relevé également le gap énorme existant entre l’autoconsommation individuelle et collective. Pour eux, cette dernière peine à décoller puisqu’elle ne compte actuellement que 66 projets dans toute la France. Les difficultés rencontrées à ce niveau sont surtout administratives. En effet, la mise en place d’une autoconsommation collective implique un très grand nombre de démarches qui découragent les investisseurs. Beaucoup d’efforts doivent être à ce niveau, afin que les professionnels s’engagent au même niveau que les particuliers pour la production d’une énergie plus « propre ».