Si vous êtes à la recherche d’une voiture d’occasion, vous avez très certainement consulté des classements de fiabilité. S’ils peuvent vous donner certaines indications, ils sont toutefois à prendre avec précaution selon l’avis d’Ewigo. En effet, il existe un large panel de classements mais dont les motivations ne sont pas toujours de la plus grande transparence… Nous vous proposons de découvrir comment faire la part des choses entre tous ces classements de fiabilité.
Un manque de transparence qui entache ces classements
Les classements de fiabilité se veulent être de véritables guides pour les acheteurs de voiture. Ils se sont multipliés au cours des dernières années et il n’est aujourd’hui pas évident de s’y retrouver.
En effet, il faut rappeler que le contexte s’est particulièrement prêté à ce type de publication. Les consommateurs ont besoin d’être rassurés notamment au vu des divers problèmes rencontrés par certains moteurs par exemple. Si les objectifs de départ sont ainsi louables, de nombreuses dérives sont ensuite apparues afin d’attirer de plus en plus de lecteurs. Pour cela, les classements de fiabilité ont commencé à multiplier les articles en privilégiant bien souvent la quantité à la qualité… De nombreux articles sont ainsi assez creux, sans réelle valeur ajoutée pour le lecteur.
La transparence est également un critère qui fait bien souvent défaut à ce type de classement. Vous ne retrouvez pour certains d’entre eux aucune trace d’éléments venant appuyer les résultats présentés ou aucune source. Il faut toutefois savoir faire la part des choses. Ces professionnels sont tout de même tenus de fournir des contenus basés sur des éléments tangibles. Ce qui est regrettable, c’est que ces derniers sont bien souvent précaires, sans réelle explication.
Les caractéristiques des classements de fiabilité
Un classement de fiabilité a pour objectif de noter et de classer les véhicules. Pour cela, les concepteurs doivent hiérarchiser les problèmes et savoir lesquels mettre en lumière.
Mais il faut alors avoir conscience que ces éléments ne sont pas entièrement révélateurs, il est en effet nécessaire de prendre l’ensemble des données et ne pas se limiter à ces quelques données. Pour parler concrètement, dans le cas d’une immobilisation du véhicule, il convient de savoir si la raison porte sur une défaillance électronique ou un problème de turbo. La conséquence est certes l’immobilisation mais les frais de réparation vont largement différer.
En outre, il faut également prendre en considération l’entretien effectué sur le véhicule. Ce point diffère notamment selon les revenus des propriétaires : les plus élevés ont tendance à respecter les rendez-vous d’entretien, à opter pour des huiles de qualité ou encore à stationner dans un garage fermé. Autant de points qui viennent fausser les classements de fiabilité. De même, ces derniers devraient prendre en considération le type de gamme de chacune des marques car les conditions de vie ont un impact certain (les berlines ont tendance à plus rouler sur autoroute, un bon point pour leur mécanique, tandis que les citadines roulent plus en milieu urbain, avec un niveau d’usure plus important).
En résumé, les classements de fiabilité peuvent donner certaines indications mais il convient d’approfondir les recherches afin d’avoir une vision globale et non tronquée sur le véhicule.