En dépit de rumeurs sur la simplification de l’accès au crédit de logement, Le torchon brûle entre les acteurs du secteur immobilier et le gouvernement ! Une crise qui impacte lourdement la dynamique du marché immobilier. Pour renverser la tendance, la Fédération nationale de l’immobilier (FNAIM) n’a pas manqué d’intervenir. L’organisme nourrit l’ambition de résoudre une pléthore de problématiques comme la difficulté d’accéder au financement d’un logement, la pénurie de logement, l’accompagnement des propriétaires de logements énergivores… Décryptage !

Immobilier : la vente en état futur de rénovation bientôt instaurée ?

Loïc Cantin, le président de la FNAIM, déclare : « L’urgence est là. Alors que dans 18 mois seulement l’ensemble des biens classés G seront déclarés indécents – et donc interdits à la location – l’inquiétude grandit chez les bailleurs qui manquent de lisibilité et se sentent impuissants ». Pour ce responsable, il est devenu primordial d’accélérer la rénovation du parc de logements national.

Pour la FNAIM, au moment de vendre un bien immobilier il est tout à fait pertinent d’entreprendre des travaux de rénovation énergétique. Malheureusement, peu d’acquéreurs franchissent le pas, malgré toutes les mesures incitatives mises en place. La FNAIM constate notamment que 47 % des propriétaires de logement énergivores (classés E, F et G) n’entreprennent aucun effort de réhabilitation et de rénovation.

En réponse à cette problématique, la FNAIM propose une mesure novatrice qui rappelle fortement la VEFA (la vente en état futur d’achèvement). En effet, on parle désormais de VEFR (vente en état futur de rénovation énergétique). Loïc Cantin déclare à ce propos : « Nous proposons d’accompagner les vendeurs dans la réalisation de travaux en faisant émerger la valeur verte. Ce contrat de vente soumettra la transaction à la réalisation de travaux de rénovation énergétique par le vendeur, en intégrant le prix des travaux dans le prix de la vente ».

La proposition présentée par la FNAIM le mardi 13 juin 2023 prévoit une distinction de prix entre les travaux de rénovation et la valeur initiale du bien immobilier au moment de sa vente. Selon cette proposition, le montant correspondant à la valeur du bien existant serait payé intégralement au moment de la signature chez le notaire. En revanche, le coût des travaux serait échelonné sur la durée de leur réalisation.

Rénovation énergétique : quel bilan ?

Les mesures entreprises par la FNAIM sont remarquablement encourageantes. Le chantier de la rénovation énergétique peut compter aussi sur l’implication d’un grand nombre de sociétés. Effectivement, dans le paysage écologique national il existe tout de même des entreprises responsables comme La Maison Ecolo avis. Toutes contribuent à rendre plus accessibles les travaux de rénovation énergétique pour les ménages indépendamment de leurs finances.

N’oublions pas que certaines mesures incitatives de rénovation comme MaPrimeRénov’ montrent des résultats rassurants comme l’a confirmé récemment le ministre du logement Olivier Klein. Globalement, on peut affirmer que le train est en marche et que la France est bien placée pour atteindre les objectifs écologiques fixés pour 2030.