Décidément l’occident est prêt à tout pour dissuader la Russie de poursuivre son invasion contre l’Ukraine. Ces derniers jours, nous avons appris que l’Union Européenne entend mettre fin aux importations russes de pétrole à hauteur de 90 %. Il s’agit d’une suite logique des sanctions qui ont déjà été mises en place.
Que savons-nous à propos de cette nouvelle mesure ?
Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne ont communément décidé l’interdiction à effet immédiat des deux tiers des importations de pétrole russe. Cette mesure qui prendra effet à compter de fin 2022 a un seul objectif : procéder à l’assèchement des sources de financement de la guerre que mène Moscou contre l’Ukraine.
Par une telle décision, il apparaît clairement que les pays de l’Union européenne ont surmonté leurs conflits et leurs divergences. A l’issue du sommet extraordinaire qui les a réuni à Bruxelles, Charles Michel, le président du Conseil européen a déclaré sur twitter : « Accord pour bannir les exportations de pétrole russe vers l’UE ». Il ajoute : « Cela couvre immédiatement plus des deux tiers des importations de pétrole en provenance de Russie, coupant une importante source de financement de sa machine de guerre. Pression maximale sur la Russie pour mettre fin à la guerre ».
Cette nouvelle sanction arrive à un moment où des pays membres de l’Union européenne comme la Hongrie dépendent énormément des exportations russes en pétrole.
Quelles sont les perspectives ?
De l’avis d’Alex Trading, cette nouvelle sanction va forcément porter atteinte au pouvoir de financement de Moscou. Néanmoins, il estime que d’autres efforts doivent être faits pour atténuer les effets économiques très négatifs de ce conflit armé. Des effets négatifs comme l’inflation et l’augmentation des prix de carburant qui touche une partie large de la population mondiale.