L’informatique est un domaine très vaste. Celui-ci continue à encourager l’émergence de nouveaux métiers qui jouent un rôle très important dans la modernisation de secteurs que l’on croyait très peu « informatisables ». Parmi ces fonctions, nous retrouvons celle de géomaticien ! Plus de détails avec Supinfo !
Qu’est-ce qu’un géomaticien ?
Il est bien loin le temps où l’on croyait qu’un informaticien était une personne introvertie, habillée en sweat à capuche et qui aime travailler dans une chambre sombre. Les informaticiens d’aujourd’hui sont en costumes-cravates et leurs tâches dépassent le simple fait de créer du code informatique. Thomas Barnabé confirme cette tendance ! Ce jeune informaticien de 28 ans est en fait un géomaticien, travaillant au Syndicat intercommunal d’énergies du Maine-et-Loire, situé dans la commune d’Ecouflant.
Ce métier, comme il nous le présente, est situé à mi-chemin entre l’informatique et la géographie. Une donne que l’on comprend quand on entre dans son bureau, où pas moins de 5 PC fixes ou portables sont installés côte à côte. Sur ses écrans nous voyons apparaître notamment des nuages de points, des tableaux de données ou encore les interfaces de plusieurs logiciels, etc. Un arsenal technique qui n’est pas seulement dédié à l’informatique mais aussi à la géographie que tout géomaticien doit maîtriser selon Mr Barnabé. Ce dernier a été embauché il y a tout juste dix-huit mois. Sa mission principale consiste à contrôler le PCRS (le plan corps de rue simplifié), qui est un référentiel géographique utilisé par les gestionnaires de réseaux et de voirie.
Un métier passionnant
Dans le cadre de son métier, Mr Barnabé est amené à se déplacer sur le terrain avec une tablette et un stylet à la main. Il vérifie ainsi que tous les éléments du PCRS ont bien été enregistrés numériquement parlant par le cabinet de géomètre mandaté. Une fois rentré au bureau, il saisit les données découvertes sur le terrain dans un système informatisé et les prépare à être exploitées. Interrogé à ce sujet, il souligne : « Les éléments contrôlés sur le terrain sont uniquement des données vectorielles géoréférencées. Mais le PCRS est aussi constitué de données raster, des images aériennes appelées orthophotographies ». Il ajoute également : « Dans notre métier, certains termes sont très techniques ! ».
De par ses compétences, ce professionnel IT administre également toute une plateforme où sont stockés des modules de diffusion et de traitement de données géographique. Il décrit ses autres missions de la manière suivantes : « Je gère les utilisateurs, je crée des comptes, je résous les problèmes, je fais des intégrations ».
Veille technologique
Titulaire d’un master Sigma de l’université Jean-Jaurès à Toulouse, Thomas Barnabé dit que son métier est très gratifiant, et il lui permet de s’améliorer de manière continue. L’autre élément qui l’attire dans cette fonction est son côté créatif. Il dit à ce propos : « J’ai carte blanche pour concevoir des outils d’amélioration. ». Il insiste également sur le fait que pour être géomaticien, il faut toujours rester à l’affût des dernières technologies informatiques.