La crise sanitaire mondiale inhérente au Covid-19 a profondément impacté les professionnels de la restauration. En effet, ces derniers ont été tenus de fermer pendant de longs mois et ont subi de nombreuses mesures visant à lutter contre la propagation du virus (notamment avec les couvre-feux). Face à ce dur constat, partagé par Hugues Lallemand, le premier ministre Jean Castex a décidé de faire de cette année 2021 l’année de la gastronomie française.
La gastronomie française, au patrimoine immatériel de l’UNESCO
Il est avant tout important de rappeler que le repas gastronomique est classé depuis 2010 au patrimoine immatériel de l’humanité par l’UNESCO. Cette distinction s’inscrit dans une « pratique sociale coutumière, destinée à célébrer les moments les plus importants de la vie des individus et des groupes ».
Outre le repas à la française, c’est également l’ensemble de la pratique sociale de la gastronomie qui est mise en lumière. Le lien aux terroirs, le plaisir du goût, la convivialité, le partage ainsi que l’association avec le vin sont en effet de profondes valeurs attachées à la gastronomie française.
Guillaume Gomez, comme représentant de la gastronomie
L’année de la gastronomie française a été lancée officiellement par le Président de la République Emmanuel Macron. Ce dernier s’est rendu pour cela à la 20e édition du Sirha à Lyon, le rendez-vous incontournable des professionnels de la restauration, de l’alimentation et de l’hôtellerie. Cette visite était d’ailleurs inédite pour un chef d’Etat.
Emmanuel Macron a nommé Guillaume Gomez comme son représentant personnel auprès des réseaux et des acteurs de l’alimentation et de la gastronomie. Ce chef exerce sa passion depuis l’âge de 17 ans et a servi pendant 25 ans à l’Élysée pas moins de quatre chefs consécutifs. Désormais, il est au service de la gastronomie française afin de la faire rayonner comme il se doit à l’international.